Dans l'hoplon, tout est bon !
"Il vaut mieux un scutum dans le sternum, qu'un hoplon dans l'menton", proverbe galate.
Comme vous l'avez deviné, et comme s'était prévu, nous retournons dans l'antiquité pour confirmer le programme de l'atelier du Prince. Au lendemain de ce jour férié, voici les deux phalanges hoplitiques rénovées et terminées hier. Après les chics ulhans, voici les phalangites athéniens (et pas les phalangistes, ceux là je ne les aiment pas, pour ceux qui ne comprennent pas la subtilité, qu'ils révisent leur histoire espagnole).
Bref, huit plaquettes de rafraîchies, pour former deux phalanges hoplitiques dans DSC. Reste plus que quatre et l'armée entière sera re-soclée, il faudra songer à les pousser sur une table ensuite. Je pense qu'avec leur nouveau socle, elles seront super motivées !
Après grattage, avec le mastic qui sèche
Seize fois deux phalangites auxquels j'ai fait quelques ajouts de couleurs par ci par là, car depuis ma première phalange, il y a quelques années, ma technique a un peu évoluée et aussi, j'ai coloré un peu plus mes troupes. En effet, il faut savoir que les grecques n'hésitaient pas à peindre leurs casques, comme leurs bâtiments d'ailleurs. En effet cela permettait de les protéger des intempéries et de l'oxydation, alors du coup mes dernières phalanges étaient plus "gaies" que mes dernières. Pour harmoniser le tout, en dehors du re-soclage, quelques retouches étaient nécessaires.
Par exemple, sur ce serpent, quelques traits noirs pour faire ressortir le dessin, la gorgonne, je n'y ai pas touché, il faut faire gaffe avec ces bêtes là ! Le casque béotien quand à lui a reçu un joli jaune.
une première phalange hoplitique
Vous remarquerez l'oeil grec porte bonheur comme emblême de l'étandard, c'est toujours utile sur un champ de bataille.
une deuxième phalange hoplitique
La cité thalassocratique méritait à nouveau un trident comme symbole, en effet c'est le deuxième étandard portant cet emblême dans mon armée, plus stylisé cette fois, c'est tout de même l'outil principal de Poséidon !
Des dauphins, des têtes de bovins, des oiseaux, des étoiles de mers, des instruments de musique, des lettres de l'alphabet, des chouettes - symbole d'Athènes que l'on retrouve sur les monnaies athéniennes de l'antiquité notemment - des gorgones et autres satyres sans compter les serpents ou des trirèmes. Bref moult symboles qui font le charme de cette armée et la beauté du rendu général comme du rendu particulier.
Le citoyen hoplite athénien paie son équipement, il fait partie de la classe moyenne et donc personnalise ce dernier, d'où la variété des couleures, toutefois j'ai essayé de modérer l'utilisation de couleures trop "flachies" sur les pièces de tissus car les teintures étaient très chères à l'époque et la gamme de couleures très restreinte en réalité. Mais bon, un peu de fantaisie pour une période peu documentée de toute manière, pourquoi pas. Le plaisir et le visuel c'est également important, tant qu'on reste raisonnable dans l'utilisation des couleurs.
Et voilà, je suis content (mais je ne vomis pas), cela avance bien, cette planification de re-soclage entre la réalisation d'unités complètes me satisfait, cela me permet de "lisser" les rénovations, car je déteste le travail à la chaîne figurinistiquement parlant j'entends car le travail à la chaîne en sidérurgie j'ai pratiqué et je l'ai supporté.
Le prochain objectif : une brigade d'infanterie autrichienne pour "Mon projet à moi que j'ai, ou Battle Cry 1866", une brigade intéressante à plus d'un titre comme la précédente de von Poschacher.
Ludiquement vôtre.
Stratège Fabricos