Acte XIX : les hanséates
Brigade Oldenbourgeo-Hanséatique - 1866
La brigade Oldenburgeo-Hanséatique regroupait les troupes des états du Grand-Duché d’Oldenbourg et des villes libres de Lübeck, Hambourg et Brême dites « hanséatiques ». Une convention avait été passée entre ces états en 1834 afin de constituer une brigade homogène en matière de commandement, d’équipement et d’armement. Cette unité n'a pas participé à la guerre germano-danoise de 1864, seule une partie de l'artillerie était prête et a effectué quelques tirs contre la flotte danoise.
La brigade sur son lit
Avant soclage
Soclés
En 1866, la brigade Oldenbourgeo-Hanséatique est mobilisée au profit de l’état-major prussien qui l’intègre à l’armée du Main, elle est composée comme suit :
le général von Weltzien
Brigade d’infanterie du général Weltzien :
Régiment d’infanterie d’Oldenburg : 3 bataillons, 3000 hommes.
Bataillon de fusiliers de Brême, 1000 hommes.
Bataillon de fusiliers de Lübeck, 1000 hommes.
Régiment d’infanterie d’Hambourg, 2000 hommes.
Le contingent est complété par les unités suivantes :
Artillerie d’Oldenbourg :
Deux batteries constituant 12 pièces.
Brigade de cavalerie :
Régiment de reîtres d’Oldenburg, 500 hommes.
Régiment de dragons d’Hambourg, 300 hommes.
Le Grand-Duc Pierre II d'Oldenbourg
La brigade hanséatique est placée sous les ordres du commandant de la 13e Division prussienne du VIIIe Corps d’Armée, le général von Goeben. La brigade a donné lors des batailles d’Hochhausen et de Werbach le 24 juillet, contre la division badoise. Le 27 juillet, les deux batteries d'artillerie de la brigade ont pris part à la bataille de Würzburg et ont tiré en présence du grand-duc Pierre II d'Oldenburg contre la forteresse de Marienberg.
La brigade est dissoute en 1867. Cette même année, la convention militaire signée avec le royaume de Prusse fait que l’infanterie du grand-duché d’Oldenbourg est incorporée dans l’ordre de bataille prussien comme 91e régiment d’infanterie dans la nouvelle nomenclature. Les cavaliers oldenbourgeois deviennent quant à eux 19e Dragon. Brême fournit désormais le 75e IR, Hambourg le 76e, et Lübeck le 162e, mais il faut préciser que ces contingents étaient en fait complétés de prussiens, les contingents des villes impériales étant trop faibles pour fournir l’effectif d’un régiment au complet, une partie des hommes de ces villes étant réservés à la marine.
Quelques transformations ont été nécessaires : ici, pour le régiment de la ville d'Hambourg, les figurines sont autrichiennes, j'ai ajouté une cartouchière ventrale à certaines figurines, afin de faire plus réaliste. Ici, le clairon et un fantassin ordinaire. certain dirons que je chipotte...
Infanterie du Grand-Duché d'Odenbourg
Les figurines sont des Old Glory, mais nordistes. En effet, le képi faisant penser fortement à celui des français et américains, le choix fut fait de prendre ces derniers qui de plus, se trouvent ne pas posséder d'épaulette. Les français sont de surcroit, soit en manteaux ou avec des bayonettes "yatagan" qui auraient juré fortement, décridibilisant l'authenticité de mes petits oldenbourgeois.
Infanterie de la Ville de Brême
Bataillons de fusiliers de Brême et Lübeck
La tenue est similaire au "jaëgers" prussiens, hormis le col noir liseré de rouge et les manches de la waffenrock. La différence entre les deux bataillons se fait quant à elle au niveau des manches. Pour le bataillon brêmois il y a une patte rouge, pour le lübeckois, il n'y en a pas.
Régiment d'infanterie de Hambourg
Ici, pour ce régiment, les figurines comme vu plus haut ont été prélevées sur les autrichiens, y ajoutant une cartouchière ventrale.
Encore deux plaquettes de cavalerie et ma division sera complète, les dragons hambourgeois et autres rêtres oldenbourgeois accompagnerons ainsi leurs camarades piétons. Le prochain article figurinistique, sera consacré aux thraces, terminant la rénovation-soclage de cette nation.
Bilan rénovations : 49
Bilan peinture : 151
Bilan bâtiments : 7
Ludiquement vôtre.
Rittmeister von Fabritz