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Les figurines du Prince Fafa
1 octobre 2020

Europa Universalis : Les protagonistes, Tour 1

Messieur, entre la rentrée, les devoirs des tchiots, le boulot, la reprise d'un peu de sport pour entretenir mon corps d'athlète et l'arbitrage d'EU, ma peinture est digne d'une course d'escargot !

Bref, je vais vous présenter ici le premier tour effectué dans Europa Universalis grâce à Cyberboard.

Les protagonistes sont les suivants :

Barbarigo

Doge Barbarigo

Bayezid

Sultan Bayezid II

Charles VIII

Charles VIII

Jean II

Jean II

Ferdinand

Ferdinand d'Aragon et...

Isabelle

...Isabelle de Castille

Henri VII

Henri VII

 

Almanach

Tour 1 (1492-1494)

Evènements économiques :

France : « sécheresse » le revenu des provinces baisse de 30% (arrondir au supérieur).

Portugal : « regain de popularité », le joueur reçoit 20D£ dans son TR, les actions administratives sur les ZM, ZP, colonies, comptoirs, manufactures, DCI, DCE reçoivent un +2 au dé ce tour. Par contre, un malus de -10 au dé est appliqué à l’opération Levée exceptionnelle d’impôts.

Turquie : « épidémie » le revenu brut du joueur baisse de 20%.

Angleterre : « chef militaire » l’anglais reçoit un général supplémentaire pour 2 tours.

Espagne : un chef militaire est retiré provisoirement ce tour.

Venise : « crise agricole » le pays perd 50% (arrondi au supérieur) du revenu de ses provinces.

 

Evènements politiques :

Traité de Tordesillas :

L’Espagne et le Portugal se partage le monde hors Europe pour délimiter leur zone d’influence. La France et l’Angleterre reçoivent un Cassus Belli (CB) contre l’Espagne et le Portugal qui reçoivent 50 D£ dans leur TR (Trésor Royal).

Le traité : tout pays catholique qui envoie une expédition hors Europe jusqu’en 1550 perd un niveau de stabilité, de même pour toute tentative de colonisation ou d’implantation de comptoir. Si le pays possédait la Papauté dans sa piste diplomatique, ce dernier devient neutre.

Les zones d’influences sont : l’Amérique pour l’Espagne sauf RECIFE, BELEM, BAHIA, RIO, et LUCON en Asie.

L’Asie et l’Afrique pour le Portugal. Il peut coloniser LUCON comme l’espagnol.

L’Espagne et le Portugal peuvent détruire tout comptoir/colonie sans déclaration de guerre préalable se trouvant dans leur zone d’influence respective.

Héritage Habsbourg de la Bohême :

Les provinces du mineur « royaume de Bohême » deviennent des provinces du territoire des Habsbourg, à savoir : BOHEMIA, SUDETEN, ERZ.

Conflit dans l’Océan Indien :

Le joueur turc a un CB (Cassus Belli) temporaire contre le Portugal utilisable ce tour et uniquement ce tour dans l’Océan Indien. Les forces d’Oman et Aden sont immédiatement activées comme si attaquées par le Portugal et reçoivent des renforts en attitude Navale. Placer les marqueurs OMAN et ADEN en position Entrée en Guerre sur la piste diplomatique turque. Le revenu du commerce Grand Orient est réduit à 50D£ (maximum) par tour tant que dure cette guerre.

Bilan : Turquie 2 PV.

Diplomatie :

Alliance de prêt entre la Sérénissime République de Venise et le royaume d’Espagne.

Déclaration de guerre du royaume de France qui utilise son CB temporaire contre le royaume d’Espagne, Charles VIII se trouvant lésé par le Traité de Tordesillas opte pour une solution armée et passe au niveau 2 en Stabilité.

Venise exerce une influence sur le royaume de Pologne qui passe en « Entrée en Guerre » à son profit, l’Espagne passe la Suisse en Subside et touche 50D$ des cantons, biens disposés à son égard. La France conforte son influence sur le duché de Savoie qui passe en « Entrée en Guerre » et la Turquie vassalise le sultanat d’Oman, et passe Al Djazir en « Entrée en Guerre ».

La vassalisation du sultanat d’Oman par le royaume ottoman entraîne une Déclaration de Guerre de la Turquie à l’encontre du Portugal, car la Porte se doit en sa qualité de suzerain, assister le sultanat d’Oman dans le conflit qui vient de se déclencher dans l’Océan Indien. L’Algérie, appelée par son suzerain, répond par la négative et reste en dehors du conflit.

Echec de la tentative portugaise au Maroc, tandis que l’Angleterre se terre sur son île.

 

Bilan en Points de Victoires : Turquie 3, Venise 1, France 1.

 

Administratif :

La France passe en technologie terrestre « Renaissance », Charles VIII a décidé d’investir dans un parc d’artillerie moderne et sa volonté se voit couronnée de succès. Les détachements fleurissent à la frontière des Pays-Bas et à Naples ainsi qu’en Gascogne. Cela sent la poudre.

De son côté, la République de Venise et la Turquie se livre à une vive concurrence commerciale en Mer Noire, les deux poids lourds méditerranéens ne se font pas de cadeaux.

L’Angleterre soigne ses flottes commerciales, tout comme la Turquie en Mer Noire tandis que le royaume portugais fait flèche de tout bois pour augmenter le niveau de ses comptoirs/colonies/flottes de commerce, profitant du bonus récolté par l’évènement « regain de popularité ». Bilan pour Jean II : 3 PV.

 

Bilan : Venise 6 PV, Turquie 3 PV, Portugal 3 PV, France 1 PV.

 

Europa Universalis Europe 1492

Militaire :

1er Round janvier-juin 1492

La « Guerre de Tordesillas » débute en 1492 par une redistribution des commandements : le Duc de Montpensier (général 2) est envoyé couvrir la Guyenne tandis que le maréchal de Foix se voit attribuer les opérations aux Pays-Bas. De son côté, Louis d’Orléans (général 3) est désigné par Charles VIII pour investir la capitale de la Franche-Comté. En effet, la place forte de Besançon étant environnée de forêts denses, la valeur de siège du cousin du roi semblait appropriée à cette opération des plus délicates. Le choix fut judicieux, car un Dé 8 sur la Table de siège fit ressortir une Usure (-) sur la capitale comtoise.

Jean II continue sa politique ultramarine et mandate le navigateur Diaz (secondé par Pero de Allenquer) pour explorer les côtes de l’Afrique. En ce début de 1492, l’explorateur portugais fait escale sans encombre au Cap-Vert. Après un voyage paisible  (Colonne 5 de la Table de Risques, Dé 3+2-6 (Valeur de mouvement de Diaz) =-1=Succès), la Flotte (+) portugaise fait relâche dans sa colonie atlantique avant de continuer sa route.

De son côté le sultan fait avancer une armée en Anatolie, le long du territoire mamelouk et non loin de la Perse… tandis que les Flottes de guerre des sultanats d’Oman et Aden se portent dans l’Océan Indien, le long des côtes Est-africaines.

Henri VII renforce Calais avec un détachement commandé par le jeune Georges Talbot, Comte de Sthrewsbury (général 1), descendu de la frontière écossaise pour embarquer à Plymouth, ses capacités en poliorcétique étant jugées utiles à son souverain pour protéger la cité des bourgeois. L’amiral Burnwell (3) traverse la Manche sans encombre et stationne à Calais.

L’Espagne effectue tout comme l’Angleterre et la Turquie une campagne passive (10 D£), elle concentre son armée et sa flotte en Murcie (un dé 4-1 en colonne 2 donne pas d’usure). Aux Pays-Bas, la garnison d’Anvers reste sur place.

Venise ne bouge pas.

 

Round 2 juillet-décembre 1492

Louis d’Orléans poursuit le siège de Besançon, la capitale comtoise se voit subir une seconde « usure (-) » ce qui fait passer le siège au niveau d’une « usure (+) ». La cité résiste mais les travaux d’approches français sont biens amenés (un dé 8 (-2=6) au 1er round, un second 8 au deuxième round). La campagne simple ordonnée par Charles VIII permet à Gaston de Foix d’investir la province du Luxembourg et sa capitale éponyme. Toutefois, le grand homme de guerre se révèle timide devant la forteresse (dé 3-2=1 donc rien). Le Duc de Montpensier ne bouge pas de Guyenne tandis que Paris se voit couverte par une forte troupe.

De son côté, conformément aux ordres de son souverain, Diaz découvre l’Angola (1 PV provisoire), mais se garde de faire débarquer sa troupe, la présence indigène étant non-négligeable (50). La flotte subit une attrition de quelques navires.

Le sultan ottoman de son côté ne peut à son grand mécontentement retenir la piraterie barbaresque qui se rue sur les mers du Golfe du Lion et d’Ionie, quatre corsaires au total partent en chasse en Méditerranée ! Le sultanat d’Oman renforce ses positions à Zanzibar tandis que la flotte d’Aden se place en mer des Seychelles au prix d’une petite usure.

L’Angleterre ne fait rien.

Isabelle et Ferdinand décident de financer une campagne simple, pour 20 Ducats. Christophe Colomb part ainsi découvrir l’Amérique, c’est un succès et sans pertes (Col 7, Dé 1+3-6= S sur la Table des découvertes) ! Enfin, juste une infanterie accompagnant le conquistador…en effet un combat avec les indigènes fut inévitable, mais le moral espagnol l’emporta sur les sauvages. Le génois découvre ainsi Haïti au profit de ses maîtres ibériques (50 PV provisoires).

De Murcie, Gonzalve de Cordoue (général 1) passe en Navarre.

Enfin, les chevaliers entament une campagne contre les corsaires barbaresques en « Ionian Sea ». Sans succès (dé 7+1+2-3-1=6=E), subissant même 10% de pertes. Face à un corsaire (+) et un corsaire (-), les Chevaliers de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem ne peuvent pas grand-chose seuls, même avec la meilleure volonté du monde. « Il semble indispensable que le gendarme de la Méditerranée intervienne » fit remarquer le Grand Maître Pierre d’Aubusson à un de ses capitaine de galère.

Aussitôt suggéré, aussitôt fait. Le Doge ayant pris la mouche de la remarque, envoya derechef l’amiral Vincenzo Cappello (amiral 1) et son armada pour protéger les flottes commerciales en mer Ionienne, et accessoirement soutenir le commerce vénitien (Flotte de commerce (+)). Chou blanc ! Mais la présence de la flotte vénitienne permet de faire taire les mauvaises langues taxant la Sérénissime République de passivité.

 

Round 3 janvier-juin 1493

Charles VIII, décide promptement par une campagne simple, de poursuivre le siège de Luxembourg. Une brèche est ouverte dans la forteresse (un  10 au dé !) et Gaston de Foix ordonne l’assaut. La pauvre garnison réduite à 3 points de force ne peut résister et les français emportent la cité (1 PV), ils doivent y laisser deux infanteries. D’Orléans reste sur la Franche-Comté, prolongeant le siège de Besançon bien avancé, puisqu’une « usure (+) » vient s’ajouter à celle déjà présente. Le round quatre s’il survient sera semble-t-il révélateur pour l’avenir de la capitale comtoise. Enfin, un détachement terrestre d’île de France se place en Languedoc.

Diaz, de son côté, continue la mission qui lui a été dévolue par Jean II, il entre en Cap of Good Hope (10 PV potentiels) sans pertes (Colonne 7, Dé 6+1-6=1=S), et découvre la province du Cap (7 au dé aussi, donc succès avec les modificateurs, 1 PV potentiel), ça aide d’avoir un bon facteur de mouvements ! Il ordonne au conquistador de débarquer seul, la province étant sans présence indigène hostile. Cette expédition est décidément rentable, Diaz continuera-t-il vers l’Est du continent ?

Bien décidés à contrer l’avance portugaise dans l’Océan Indien, les flottes des sultanats décident de rester en mer, mal en prend pour Aden qui y laisse la moitié de sa flotte (jet d’un dé 10 modifié qui aboutit au résultat * sur la table, un second dé est lancé : 5 soit 50%... ça pique). La flotte omanaise s’en sort avec 10% de pertes mais il serait bon que le tour s’arrête ou que les flottes rentrent au port pour se refaire car la mauvaise mer fait mal aux marins orientaux. De son côté la Flotte de galère (-) ottomane sort, pour défendre sa ZP. Pas d’usure mais sans résultat contre le corsaire des Chevaliers.

Le bon roi Henri VII ayant décidé de prendre les eaux à Bath, rien ne fut décidé pour l’Angleterre, il était pleinement satisfait de ses pourparlers avec la France, et voir la soldatesque française s’éloigner des murs de sa bonne ville de Calais, lui fit grandement apprécier son séjour thermal.

Dans le royaume espagnol, il en va autrement. La Guerre se prend très au sérieux à la cour de Castille et Aragon. Gonzalve de Cordoue décide prestement de franchir les Pyrénées et de porter la guerre en Adour, assiégeant Pau mais il subit une usure de 40% (à partir de six points de mouvements ont jette un dé sur la Table d’usure colonne 7), n’est pas Hannibal qui veut ! Le siège de la cité paloise ne donne rien (dé5-1-2+1=3=E).

De l’autre côté, en Méditerranée, les Chevaliers de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, efficacement appuyés par la flotte vénitienne, permettent la destruction d’une partie des corsaires de Tripolitaine.

Enfin, après avoir subi la perte de deux navires (20% d’usure navale), Christophe Colomb revient aux Canaries, informant par la même, de l’existence d’un continent à l’Ouest. La route des Indes ? Qui sait, en tout cas cela rapporte : 50 PV !

Venise décide quant à elle de continuer sa campagne d’épuration en mer Ionienne, malgré une usure négative, elle ne parvient pas à être aussi efficace que les fiers Chevaliers (un piteux « 4 » au dé).

 

Round 4 juillet-décembre 1493

Le royaume de France est en haleine en cette année, La capitale comtoise cèdera-t-elle à d’Orléans ? Charles VIII, décide une campagne passive, ses ambitions se focalisent sur Besançon, il mise beaucoup sur ce siège : lancé de dé et… un magnifique 1 sort, c’est un échec cuisant, magré les deux « usures (+) », pas de brèche et le siège se poursuit, les franc-comtois sont décidément tenaces !

Gaston de Foix après son succès luxembourgeois quitte quant à lui les Pays-Bas et se dirige en Languedoc, afin d’épauler le Duc de Montpensier en Guyenne pendant qu’un détachement quitte l’Ile-de-France, pour se placer en Champagne.

Diaz ayant accompli la mission pour laquelle il avait été mandaté, retourne prudemment à Elmina, laissant sur place Pedro de Allenquere pour favoriser une future implantation au Cap. Le voyage de retour ne fut cependant pas de tout repos, une perte de 20% des navires fut encaissée par la flotte portugaise malgré le bon facteur de mouvement de Diaz, la colonne 7 de la Table d’usure, cela fait mal, les espagnols de Gonzalve de Cordoue en savent quelque chose !

Question usure navale, l’Amiral Iznogoude du sultanat d’Oman et l’amiral Shétane du sultanat d’Aden passent à travers cette fois-ci. Tous deux décident de regagner Zanzibar et Aden, la menace portugaise semblant s’éloigner. Coté Méditerranée, la flotte ottomane poursuit sa chasse aux « cénobites » (dixit le Sultan) mais sans résultat.

L’anglais décide de prolonger son séjour à Bath, consacrant son temps à la réflexion géopolitique et à un essai sur l’anatomie féminine insulaire : « Comment éviter de mettre au monde des filles chevalines – thèse - antithèse – synthèse ».

Les Pyrénées voient de nouveau passer l’armée espagnole, mais dans l’autre sens cette fois et moins nombreuse… Le siège de Pau est levé, Gonzalve de Cordoue décide un prudent repli en Catalogne, ne goûtant que très peu l’approche de Gaston de Foix ainsi que la proximité du Duc de Montpensier, il préfère laisser les Pyrénées entre eux, sage décision.

La puissante Flotte espagnole quitte Barcelone pour tâter du corsaire et sur un 7, l’amiral en second Couillos de la Plaina, Duc de Burnos élimine derechef un corsaire algérois ! Sévèrement burné le Couillos (7+4+3-3-1=10=S), tout comme les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem d’ailleurs qui éliminent encore un corsaire (-) de la mer ionienne. La flotte vénitienne finira-t-elle le travail ?

La Flotte (+) vénitienne remet donc le couvert une troisième fois et cette fois avec succès, les corsaires sont éliminés d’Ionian Sea, l’amiral Vincenzo Capello peut enfin rentrer fièrement rendre compte au palais des Doges de son succès, il était temps.

 

Round 5 janvier-juin 1494

Une campagne simple est choisie par le roi de France, 20 D£ pour un mouvement sur Perpigan assiégée par de Gaston de Foix. Mais un Dé 3 ne donne aucun résultat pour le siège, tandis qu’à Besançon… la cité reste inviolée. En effet, un magnifique 1 est à nouveau sorti, d’Orléans mange son chapeau de feutre ! Enfin, un détachement pénètre en Luxembourg, désormais province amie et un autre quitte la Franche-Comté pour le Lyonnais.

Le Portugal exulte, il entre dans la Grande Histoire, il valide ses 12 PV pour la découverte du Cap of Good Hope, de l’Angola et du Cap. En effet, Diaz est arrivé sans encombre aux Açores, laissant une partie de la flotte dans le comptoir d’Elmina, tandis que son second, le navigateur (explorateur 2 ?) Otoao dos La Capellas découvre « Sea of Natal » et la province de « Récife » au Brésil (2 PV potentiels) ! Toutes ces nouvelles enchantent le bon roi Jean II dit « le découvreur » et son peuple.

L’amiral turc déclenche une nouvelle campagne contre le corsaire des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, c’est un succès grâce à un superbe dé 9. Le corsaire perd un niveau et devient (-).

Le roi d’Angleterre aime les bains, chauds et parfumés, il garde la tête dans son essai… L’amiral Couillos de la Plaina (pion provisoire 3.1.1) remet le couvert sur les corsaires barbaresques dans le Golfe du Lion, et s’en sort par un beau succès, décidément le Duc de Burnos porte bien son nom. Venise passe la main, la Flotte (+) de l’amiral Vincenzo Capello fait relâche à Corfou.

              

Round 6 juillet-décembre 1494

Gaston de Foix poursuit son siège en Roussillon et sort un 10 ! Résultat, une usure (+) sur la cité catalane de Perpignan, les français font flèche de tout bois et espérant continuer sur leur lancée, ils attendent beaucoup du siège de Besançon : un Dé 1 à nouveau ! Décidément, Isabelle et Ferdinand pourront remercier la ténacité franc-comtoise, d’Orléans n’en peut plus de ce siège interminable.

Les portugais se concentrent à Lisbonne pour Diaz et Elmina pour Otao do la Capellao tandis que le sultan, bien décidé à en finir avec le furoncle chevalier, paie une campagne passive afin de les éradiquer et ainsi se garantir d’une perte de stabilité ce tour. Bien lui en prend, les chevaliers se voient éliminés de la ZP Turkyie. Le Sultan exulte !

Henri VII, l’insulaire reste inactif, contrairement à Isabelle et Ferdinand qui décident de passer à l’offensive aux Pays-Bas. Les deux détachements espagnols traversent le Hainaut chéri au cœur de Dieu et se portent sur le Luxembourg afin d’en chasser les soudards français. Ce dernier accepte le combat, relevant le gant, comptant sur sa technologie supérieur pour faire la différence. C’est donc le première bataille de la partie qui se joue ici : la bataille de la Crapaude ! Une crapaude en patois liégeois c’est une petite copine…

L’espagnol attaque donc fièrement avec 20000 hommes contre 10000 français, tous sont des conscrits fraîchement recrutés, donc au moral de 1. Il n’y a pas de phase de tir car même si le français est en « Renaissance » au niveau de la technologie militaire, il n’a pas d’artillerie, donc pas de feu.

La force espagnole (commandée par un général de remplacement 1.1.1)  ayant franchie un fleuve en ce premier jour de combat, est divisée par deux. Elle tire un 6-1 (forêt) = 5 sur la colonne B de la Table de Choc soit 5% de perte à l’adversaire, soit une perte française. Le français (général de remplacement 3.2.2) tire un 1+1 (meilleur général en « mêlée » troisième chiffre)-1 (forêt) = 1 donc rien sur la colonne A de la Table de choc.

Le français décide de continuer un second jour, il tire un 3+1-1 = 3 en colonne A = rien, l’espagnol poursuit et sort un 4-1 = 3 en colonne B = rien !

Un troisième jour de combat s’ensuit, le français tire un 10 ! +1-1 (forêt) colonne A = 30%** soit 9x30% = 3 pertes et 2 moral, l’espagnol est sur de sortir au moral puisque comme le français il n’en a qu’un. L’espagnol est à plein cette fois et tire un 6-1 (forêt) = 5 en colonne B = 5% soit 1 perte au français, ce n’est pas suffisant pour l’emporter.

L’espagnol est donc contraint de retraiter, il se voit infligé une usure sur la colonne 7 de la Table de risque et sort un 4-1 (valeur de mouvement du général) soit deux pertes supplémentaires à cause des 10%.

Bilan : la tentative de reprise de contrôle sur Luxembourg échoue. La différence de technologie a fait la différence même sans phase de tir. Un général un peu meilleur côté français lui a donné un plus, que l’armée des Pays-Bas espagnols n’a pas pu compenser par son effectif pourtant deux fois supérieur. Le franchissement de la Meuse  a fait perdre la moitié de son « punch » à l’espagnol le premier jour. 1 PV pour Charles VIII, tandis qu’Isabelle et Ferdinand en perde 1. Le gouvernement espagnol va être renforcé dans sa conviction d’investir dans la technologie militaire après une telle expérience, car ses offensives se sont toutes soldées par des revers.

La Flotte du Duc de Burnos repart de Barcelone pour en finir avec les barbaresques, profitant de la campagne simple décidée par Isabelle et Ferdinand, une usure négative et un dé 6 suffisent (6+4+2-2=10) à annihiler la menace corsaire du Golfe du Lion au grand bonheur des commerçants de la Zone Maritime.

Quant au Grand amiral Christophe Colomb, son accueil triomphal à Cadix fait complètement oublier les affres de la « Guerre de Tordesillas ». Le bon peuple espagnol et ses souverains voient leur prestige s’envoler, ainsi que leurs Points de Victoires.

Le travail achevé, Venise savoure sa grandiose victoire sur les barbaresques, le Doge Barbarigo se promène en gondole dans la lagune en compagnie d’ex esclaves, d’origine normande, récemment libérées par les galères de la Sérénissime.

Sans titre

 C'est la guerre de Tordesillas

Redéploiement :

Il n'y a pas d'attaque de pirate/corsaire, ces derniers ayant été éradiqués de Méditerranée.

Charles VIII décide de piller tous les territoires ennemis occupés !

Il n'y a pas de révoltes sur la carte, donc aucun souci à ce niveau. Besançon et Perpignan étant soumises à des usures (+), les troupes assiégeantes peuvent rester sur place et continuer leur œuvre, toutefois, une usure sur la colonne 5 doit être effectuée : Gaston de Foix subit une usure de son armée en Roussillon de 10% tandis que d'Orléans y échappe.

Toutes les flottes étant rentrées dans leurs ports respectifs au dernier round, elles échappent à un jet d’usure navale.

 

Paix :

L’Espagne et l’Angleterre ainsi que Venise mise afin de remonter leur Stabilité : l’Espagne passe au niveau 3 tout comme l’Angleterre, rejoignant ainsi le Portugal tandis que Venise passe en -1. La France et la Turquie sont au niveau 2.

Le Portugal, désireux d’affaiblir l’union des sultanats, propose une Paix Blanche à Aden afin qu’elle signe une paix séparée. Cette dernière accepte, laissant Oman seule face aux ambitions portugaises dans l’Océan Indien.

En cette fin d’année 1494 qui clôture ce premier tour, le royaume de France est bien décidé à continuer la « Guerre de Tordesillas », ses buts de guerre sont la réunion des anciens territoires bourguignons à la couronne des Capétiens. Bien entendu, une fin de non-recevoir est la réponse d’Isabelle et Ferdinand, décidés à prendre leur revanche sur Charles VIII au tour 2 1495-1499, la guerre se prolongera donc.

Côté Lusitano-ottoman, les belligérants ne semblent pas décidés non plus à voir plus d’avantages que d’inconvénients à faire la paix, le conflit dans l’Océan Indien va donc continuer, au grand désarroi des marchands arabes qui escomptaient une pacification rapide du conflit, afin de reprendre leurs affaires en toute quiétude.

 

Interphase :

 

Les personnages historiques suivant arrivent dans le jeu : le général français Bayard, les navigateurs portugais Cabral et Vasco De Gama (aussi Amiral et conquistador !), le navigateur anglais Cabot, le navigateur français Gonneville, le conquistador espagnol Ojeda et enfin le général turc Ibrahim et le général espagnol Cordoba.

 

Bilan PV : Espagne 52, Portugal 13 (et 2 provisoires), Venise 6, Turquie et France 3, Angleterre 0.

 

Et voilà, vous comprenez que du coup, l'atelier travaille au ralenti...

 

Ludiquement,

 

Prince Fafa

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Commentaires
P
O que oui, le second tour touche à sa fin et sera bientôt en ligne. Et effectivement, ça bouge ! L'arbitre (Dieu), se marre bien à lancer les dés en faveur de l'un ou l'autre, selon les lois du hasard et ricane bien en imaginant les réactions des joueurs.
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L
GG, la campagne semble bien lancée, on va pouvoir suivre toutes les folies, les malheurs et les retournements de situation, les anecdotes avec ces rapports bien détaillés !
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D
gondole Gondoli<br /> <br /> Tralalalal<br /> <br /> Ca ne doit pas être cher un turc comme gondolier :)
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P
Merci Henri.
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N
En tout cas, félicitations à Prince Fafa pour la qualité de son récit...
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