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Les figurines du Prince Fafa
10 novembre 2020

Europa Universalis : Tour 3

La partie d'Europa Universalis suit son court et les joueurs sont réactifs, preuve de l'intérêt qu'elle suscite. Voici donc, le troisième tour.

Tour 3 (1500-1504)

 

Phase des monarques :

Louis  Manoel

Manoel Ier succède à Joao II sur le trône lusitanien, les capacités du roi portugais sont excellentes et l’avenir du petit royaume semble prometteur. Le royaume de France perd son souverain, qui n’a pas survécu au traumatisme crânien subit lorsqu’il heurta le linteau d’une porte dans son château d’Amboise… pas la tête dure le Charles, enfin il était de notoriété publique qu’il n’avait pas un bon équilibre, ce défaut lui fut donc… fatal. Le Duc Louis d’Orléans - le héros de Besançon - lui succède sur le trône des capétiens sous le nom de Louis XII. Ce dernier semble avoir appris pendant la guerre de Tordesillas et ses capacités militaires sont désormais loin d’être négligeable, les leçons semblent avoir porté leurs fruits et cela augure mal d’une conduite pacifique du roi de France.

Initiative :

1 Portugal, 2 Turquie, 3 France, 4 Angleterre, 5 Espagne, 6 Venise.

 

Evènements économiques :

 

Portugal : Suite à l’avènement de Manoel Ier, « regain de popularité » au Portugal, le joueur reçoit 20D£ dans son TR, les actions administratives sur les ZM, ZP, colonies, comptoirs, manufactures, DCI, DCE reçoivent un +2 au dé ce tour. Par contre, un malus de -10 au dé est appliqué à l’opération Levée exceptionnelle d’impôts.

Turquie : « offre d’alliance » le turc reçoit un+3 en diplomatie (au dé) pour un mineur de son choix.

France : « offre de mariage » L’Electorat de Hesse offre un mariage royal au royaume de France qui reçoit 7 Ducats pour la dote. Le pion Hesse est placé en « MR » sur la piste diplomatique française.

Angleterre : « mauvais temps » APPLICABLE A TOUS LES JOUEURS à chaque round, jeter un dé, sur un impair augmenter l’usure navale de +2, et l’usure terrestre à partir de 3 PM.

Espagne : « percée technologique » L’Espagne avance son marqueur de technologie terrestre ou navale de deux cases gratuitement et immédiatement.

Venise : rien.

 

Evènements politiques :

 

Révolte (-) en Macédoine avec un général révolté (?) contrôlée par la France.

Révolte (-) à Tanger, avec un général révolté (?) contrôlée par l’Angleterre.

Guerre d'Italie 1

1ère Guerre d’Italie :

La FRANCE reçoit un CB (Cassus Belli) temporaire immédiat contre l’Espagne. Elle doit l’utiliser ce tour ou le suivant. En cas de guerre, baisser le marché européen de 250 D£ pour tous les joueurs.

La France doit contrôler NAPOLI d’ici à deux tours, sinon elle perd 10 PV. La France reçoit un bonus diplomatique de +2 pour le mineur TOSCANA et un malus de -1 pour les mineurs PAPAUTE et PARMA.

La France peut refuser l’évènement et tout ce qui précède en échange d’une perte de stabilité de deux niveaux de Stabilité. L’Espagne peut le refuser en perdant trois niveaux de stabilité et en cédant immédiatement NAPOLI à la France. En cas de refus de cet évènement par l’un ou l’autre, il est quand même considéré comme joué. La France a un CB permanent contre l’Espagne jusqu’en 1515 tant que NAPOLI est espagnol.

En outre, la France peut considérer les territoires de SAVOIA, MILANO, PARMA, TOSCANA et PAPAUTE comme « amis » pour le mouvement lors du 1er tour de la guerre pour NAPOLI.

 

Diplomatie :

 

En cette année 1500, l’activité diplomatique est intense suite aux évènements politiques en cours. Le Portugal, tout à la joie du nouvel avènement et d’une paix retrouvée, se contente de rester confinée diplomatiquement en Lusitanie, les yeux rivés vers d’autres horizons.

L’Empire ottoman décide de se mettre en branle du côté de sa frontière orientale, elle déclare la guerre au Califat mamelouk, elle perd un niveau de Stabilité et 5 PV.

Louis XII quant à lui, utilise son Cassus Belli contre l’Espagne pour la succession du Duché de Naples, la Première Guerre d’Italie est donc déclenchée. La France perd un niveau de Stabilité. Une Alliance Défensive est par ailleurs signée entre le royaume capétien et la Porte, pour deux tours. Bayezid veut se garantir contre toute surprise à sa frontière européenne.

L’Espagne agressée, signe une alliance offensive pour deux tours avec le Doge, réagissant ainsi à l’alliance franco-ottomane, cela sent le soufre.

Enfin, la Sérénissime République de Venise ayant obtenu un CB contre la Porte, suite à l’agression contre l’Egypte mamelouk, ne se prive pas pour l’utiliser, perdant un niveau de Stabilité. L’Espagne se joint à son nouvel allié, perdant aussi un niveau de Stabilité. Ainsi, la guerre est donc déclarée entre Venise, l’Espagne et l’Empire ottoman ! La France réagit, respectant son alliance défensive avec son nouvel allié. Elle déclare la guerre à Venise, grâce au CB que cette dernière lui fournit par son agression sur la Turquie, la France perd 1 niveau de Stabilité.

L’alliance hispano-vénitienne fait donc face à une alliance franco-ottomane.

Après cette valse d’évènements entre états majeurs, on peut s’attendre à de grands mouvements diplomatiques concernant les états mineurs :

Le Portugal choisit de s’abstenir, bien échaudé lors de la période précédente. La Turquie se tourne vers la Cyrénaïque voisine du Califat mamelouk et la vassalise (1 PV). Louis XII désire profiter du bonus reçu dans l’évènement politique « Guerre d’Italie » sur la Toscane mais fait chou blanc. Henri VII décidé à prendre des gages en Europe du Nord, influence l’Archevêché de Cologne et la place en « Alliance Militaire ». L’Espagne tente à nouveau d’influencer les rétifs Cantons suisses mais ces derniers font décidément de la résistance, malgré un joli 10 d’Isabelle et Ferdinand, ils restent en Subsides mais les Cantons accordent 50 D£ à leur suzerain en compensation.

Enfin, les états mineurs sont testés afin de vérifier s’ils interviennent au profit de leurs suzerains, aucun ne bouge !

 

Bilan PV : Espagne 55 (et 2 provisoires), Portugal 21 (et 3 provisoires), Venise 12, France 11, Angleterre 7, Turquie 6.

 

Phase de revenus :

 

Les ressources exotiques « esclaves » passent à 3 D£, cela bénéficie donc au Portugal essentiellement et un peu à l’Empire Ottoman. Certains états prennent le risque de ne pas rembourser leurs dettes auprès de leur bourgeoisie, ils subiront donc un malus de -3 au prochain dé de tirage des prêts. D’autres en souscrivent de leur côté, la guerre cela se finance.

 

Phase administrative :

 

 

La phase administrative portugaise est un succès sur toute la ligne, décidément l’avènement de Manoel Ier est de bon augure pour les affaires lusitaniennes. Une colonie est créée à Récife, la colonie de « Pernambouc » et de 3 niveaux s’il vous plaît ! De plus, la flotte de commerce portugaise en « Irish Sea » passe à (+) avec donc un monopole partiel. 4 PV dans l’escarcelle portugaise, les affaires vont bon train !

L’Angleterre échoue dans son action de concurrence anti-néerlandaise en ZP « England Sea » mais renforce sa flotte commerciale dans la dite mer. Les actions françaises ne se résument à… rien, les finances étant aux opérations guerrières pour Louis XII. L’Espagne se contente d’implanter une flotte de commerce en Mer des Caraïbes, prélude à l’implantation de futures colonies dans les zones riches d’or.

Venise et l’Empire ottoman continuent leur guerre commerciale, la Sérénissime fait subir 2 pertes de niveaux en « Black Sea » et continue sa progression en Adriatique tandis que le turc fait de même dans la ZP Turkyie tout en concurrençant la flotte vénitienne.

 

Bilan PV : Espagne 55 (et 2 provisoires), Portugal 25 (et 3 provisoires), Venise 16, France 11, Angleterre 8, Turquie 6.

 

Phase militaire :

 

Round 1  (janvier 1500 – décembre 1500) :

La balle est dans le camp lusitanien cette fois-ci. Manoel Ier dit « le Fortuné » lance ses navigateurs aux quatre coins de l’Océan Indien et Atlantique à partir de la base du Cap. Diaz se lance dans le canal du Mozambique, perdant deux navires au passage. Vasco De Gama quant à lui découvre « Western Indian Ocean » tandis que Cabral retourne sur le comptoir d’Elmina essuyant un gros grain qui lui fait perdre la moitié des caraques de l’expédition. Enfin, le dernier navigateur se place en Cap of Good Hope pour déposer un conquistador en Angola, afin de mettre toutes les chances de son côté pour créer une colonie au tour 4.

Bayezid II est bien décidé à « saccager » Alep, en effet, environ 80 000 hommes déboulent sur la cité frontalière de l’Empire. Un assaut est décidé par Ibrahim, qui ne veut pas s’encombrer d’un siège au vu de la faiblesse des défenses mamelouks. « Ca va chier dans les turbans » dit-il à son fidèle serviteur Tandem. Toutefois, il semble que l’armée ottomane soit un diesel et qu’elle soit longue au démarrage : un 3 est tiré sur la Table de Résultat des Combats colonne B, donc rien alors que la petite garnison fait un 10 sur la colonne B et inflige 25%** (** = 2 niveaux de moral) !

Bon, cela ne fait qu’une perte au feu, mais tout de même, Ibrahim tique un peu. Vient le choc, un 2 est tiré en colonne A… rien, et le mamelouk fait 4 colonne B donc rien.

Donc le moral turc est à 0, à cause de la présence du Pacha (conscrit). Un second jour d’assaut peut être effectué et est décidé par Ibrahim un peu vexé. « Z’ont intérêt à emporter ces eunuques mes janissaires, sinon, des têtes vont tomber »  se dit le général. Bien lui prend car un 9 salvateur est tiré au choc, après des tirs foireux et sauve la situation mal engagée, donc 25%** soit 21 pertes. La ville d’Alep cède car elle ne dispose que de 20 points (1 PV).

Côté Macédoine, un pauvre 1 ne peux faire espérer quoi que ce soit au général Loukoum Al Hazebrouki, la révolte perdure au grand désappointement du Sultan.

Enfin, le Détachement naval sort d’Antalya et vient faire le blocus de Rhodes, afin d’empêcher les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem et notamment leur corsaire, d’agir. Les corsaires barbaresques sortent par contre en mer et se placent en Ionian Sea et Gulf of Lyon.

 

En Occident, la campagne de la 1ère Guerre d’Italie débute… en Roussillon. Le roi de France envahis la plaine catalane, comme l’avait fait Gaston de Foix pendant la guerre précédente. Mais cette fois, les français ont mis de gros moyens, environ 60 000 hommes débouchent près de Perpignan afin de fixer l’armée espagnole d’« Il Gran Capitan », Gonzalve de Cordoue. Ce dernier n’est pas en reste au niveau des effectifs, et totalise 40 000 hommes. En ce printemps 1500, la bataille du puit des Monts est la plus grande confrontation livrée depuis longtemps avec de tels forces.

Cordoba, et bien solidement installé, son artillerie sur les collines se voit prendre l’avantage sur le feu adverse, masqué par l’impatience de la chevalerie française. Le moral français est entamé (1 perte, un* moral), mais Louis XII sonne la charge et la Gendarmerie se met en branle dans un tremblement de terre assourdissant. Les cris, les hennissements s’entendent à des kilomètres à la ronde car l’infanterie espagnole, bien retranchée derrière les fascines qu’elle a aménagé, inflige de lourdes pertes aux impétueux français (11 pertes un * moral). L’arrivée des bandes picardes et gascones vient à point, faisant contrebalancer le choc (5 pertes espagnoles et un* moral). Au bout de quelques heures de furieuse mêlée, Louis XII ne voulant pas insister et préservant l’avenir décide le repli en Languedoc au prix d’1 PV.

Enfin, les corsaires bretons quittent le bout du monde pour la ZP Espagna, histoire de titiller le commerce ibérique.

Sur les îles anglo-saxonnes, Henri VII est bien décidé à réinvestir les océans. Il renvoie une expédition conséquente en Atlantique sous les ordres de Cabot, au prix d’un niveau de Stabilité. Ce dernier, après avoir subi une usure de 10% arrive à Terre-Neuve et la découvre enfin, (1 PV provisoire) par un joli 1 au Dé.

L’Espagne envoie Colomb découvrir le Golfe de Mexico et dépose Balboa en Orenoque avec succès (2 PV provisoires), tandis que Gonzalve de Cordoue rétrograde en Catalogne, laissant le Duc de Mantoue à Perpignan, dans la forteresse de niveau 3 fraîchement construite.

En Méditerranée, les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem décident de mettre fin au blocus et sortent en mer affronter les turcs : match nul car déroute pour tout ce beau monde au second jour de bataille, après 15 galères de perdues côté ottoman, 12 côtés Chevaliers et 3 pertes de moral chacun. Les ottomans retournent sur Antalya.

 

L’Armada Veneziana quitte Naxos et les îles égéennes pour la Mer Ionienne atteinte sans encombre. La flotte y est rejointe par les détachements partis de l’arsenal pour former ainsi une Flotte (+), destinée à lutter contre les barbaresques, en vain. Côté révolte, un 4 au Dé 10 ne suffit pas à mater les égéens… Au moins, la flotte vénitienne s’est placée sans encombre et Vincenzo Di Capello s’en satisfait.

 

 

Round 2 (janvier 1501 – décembre 1501) :

 

Ce round sera sans tempête, un 4 étant sorti du Dé. L’amiral navigateur Vasco de Gama découvre le « Central Indian Ocean » au prix de 30% d’usure. De son côté, Diaz remonte le long des côtes Est-africaines sans soucis, découvrant Horn of Africa (1 PV provisoire). Cabral retourne au Cap Vert tandis que le navigateur en Cap of Good Hope retourne au Cap, laissant un conquistador en Angola. A Tanger, les portugais s’empêtrent dans le tapis.

L’amiral Iznogoud sort à nouveau du port turc d’Antlalya, pour venir faire le blocus de Rhodes et bloquer la sortie des corsaires chrétiens. Le général Ibrahim décide de rester à Alep avec le gros de l’armée, afin de sécuriser la province. Il envoit tout de même un fort parti faire le siège de Damas, ce dernier aux ordres du pacha Tarek, obtient une usure (-).

 

Enfin, la révolte macédonienne est annihilée grâce à la témérité du janissaire Nathanaëlim qui sort un 8 au Dé (+3 les détachements/pachas +4 l’armée +2 le différentiel de manœuvre des généraux -1 la révolte = 16, il fallait 10 ou plus). Les collines de Macédoine se couvrent de crucifiés ! Les villages sont rasés, la population en partie déportée, bref les ottomans pacifient et nettoient la région avec la délicatesse qui leur est coutumière.

 

Jacques de Trivulce

Dans l’hexagone, Louis XII entame une nouvelle offensive en Roussillon, désormais vide de troupes et entame le siège de Perpignan, obtenant une usure (+). Les leçons de Besançon semblent avoir portés leurs fruits pour le roi de France. Gaston de Foix, accompagné de Trivulce, pénètre en Italie et traverse le nord de la péninsule par la Savoie, Milan et l’Emilie pour atteindre la Romagne, au cœur des états du Pape. Bayard, de son côté, remonte sur la Normandie en pays de Caux après avoir repassé la Seine. Montpensier se place en Dauphiné. Enfin, Americo Vespucci quitte Brest pour se placer en Irish Sea, où peut-il bien se diriger ainsi, avec son Détachement Naval ?

Dans l’Océan Atlantique Nord, Cabot cabote et découvre l’embouchure du Saint Laurent ainsi que l’Acadie, Main, Labrador et Québec ! (7 PV provisoires).

En Amérique centrale, Colomb découvre la Mer de Floride au prix de la perte d’un navire tandis que Balboa explore le Nord du Panama (2 PV provisoires). En Europe, Gonzalve de Cordoue embarque sur les Flottes de galères et vogue vers les Baléares pour mater les rebelles insulaires, ce qu’il réussit à faire, la révolte (+) passe à révolte (-). Enfin, l’action de la flotte contre les corsaires bretons se révèle inefficace comme au 1er round, décidément la menace reste présente sur le commerce maritime espagnol en ZP Espagna.

Les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem tentent de débloquer le port de Rhodes, afin de faire passer les corsaires, mais le détachement naval turc résiste bien et au final, ce dernier fait perdre 9 galères et 2 niveaux de moral contre 3 galères au Grand Maître de l’Ordre. Victoire navale de l’amiral turc Iznogoud (1 PV/-1PV).

Enfin, Venise réprime les ioniens qui passent en révolte (-) et élimine un corsaire barbaresque de Mer Ionienne. L’armée mamelouk, reste en Samarie.

 

Round 3 (janvier 1502 – décembre 1502) :

 

Les navigateurs portugais ont faim de découvertes. Pendant que Cabral rentre à Lisbonne au prix de la moitié de ses navires (Dé 10+2-5=7 colonne 2 soit * Dé 4 = 40%), Diaz continue son périple le long des côtes de la péninsule arabique : il découvre « Red Sea » et « Coast of Mascate » (Dé2+1-6=0 donc S « Succès »), tandis que Vasco de Gama entre en « Coast of Malabar » (dé 6 – 6 = 0 donc S « Succés »).

 

Ce dernier ayant la faculté explorateur explore et explore bien (4-6=0= S donc S « Succès) : Vasco de Gama découvre l’Inde en passant par l’Afrique : 100 PV ! Pour la découverte de la province Nord de la région MALABAR. Total engrangé 103 PV provisoires !

En Syrie, le général Ibrahim reçoit un renfort à Alep où il décide de rester, l’attrait pour la propreté de la ville sans doute. Le pacha Tarek, lui, continue le siège de Damas. Les dés n’étant pas favorables, les sièges en restent là, sans progression. La Flotte ottomane poursuit le blocus de Rhodes, tandis qu’Al Hazebrouki se place en Albanie avec une imposante force de près de 100 000 hommes, aux portes de Raguse.

Americo Vespucci sort de Brest et découvre l’Océan Atlantique Nord pour passer par-dessus bord à cause d’une peau de lapin malencontreusement oubliée sur le pont par un jeune mousse peu au fait des traditions navales… (1 PV provisoire). En Europe, Louis XII arrive à Naples après avoir traversé la botte et y pose ces chausses afin d’en faire le siège, en vain…

Trivulce convulse devant Perpignan…

En Irlande, la garnison du Nord se déplace en Monmouth pendant que Cabot revient à Cork sans dommages, lui… validant les 7 PV engrangés depuis son départ.

 

 

Pierre d’Aubusson - Bartolomeo d’Alviano

En Méditerranée orientale, le Grand Maître des Chevaliers de Saint Jean de Jean de Jérusalem tente à nouveau de débloquer Rhodes en vain, l’amiral Iznogoud est décidément bien accroché au port, comme une moule de bouchot sur son poteau. Résultat, 12 galères de perdues contre 3 et 1 PV.

Colomb rentre en Haïti tandis que Balboa périt de la malaria contractée en tentant d’entrer au Costa Rica, les conquistadors espagnols sont peux chanceux aux amériques Dé10-4=6 donc ½ Dé2 soit relance Dé 9 = décès car supérieur à 4…). Cordoba matte la révolte des Baléares et les Flottes (-) espagnoles éliminent un barbaresque du Golfe du Lyon tandis qu’en ZP Espagna l’Armada d’Atlantique n’arrive pas au bout des corsaires bretons. La garnison de Naples subit une petite usure (10%).

Vincenzo di Capello, l’amiral vénitien, décide de partir à la tête d’un détachement naval pour soutenir son allié le Grand Maître Pierre d’Aubusson en fâcheuse posture. Il laisse la Flotte (+) en Ionian Sea avec mission de « terminer » les barbaresques. Face à l’arrivée de la trentaine de galère, l’amiral Iznogoud préfère effectuer une retraite avant combat, afin de préserver sa flotille, il retourne avec succès (Dé 8 + 2 de différentiel positif de manœuvre des amiraux donc succès de l’opération sur 9 et plus).

La Flotta Veneziana applique les ordres de son chef avec succès en annihilant la présence barbaresque en Ionian Sea tandis que le général vénitien Alviano échoue à nouveau à réprimer la révolte en Ionie.

 

Round 4 (janvier 1503 – décembre 1503) :

 

Diaz après avoir découvert « Persian Gulf » et « Gulf of Indus » (un superbe « 1 » au Dé de découverte rejoint Vasco de Gama et son magnifique Dé 2 à Goa (2 PV provisoires) tandis qu’ailleurs les navigateurs sont au repos afin d’économiser les navires et minimiser les risques. Par contre les portugais piétinent à Tanger, décidément, ces marocains ne sont pas lusophiles.

Du côté de l’Egypte, le turc se contente de faire le siège de Damas et de piller les territoires occupés. Le brave pacha Tarek tire un Dé 8 et donc ajoute une usure (+) à l’usure (-) déjà présente en Syrie.

En Occident, le Duc de Montpensier est mandaté par Louis XII pour entrer en « Terre Ferme », à savoir la province de Mantoue et y établir un siège. Résultat : usure (-). A Naples, le roi de France se casse les dents… cela lui rappel de vague souvenirs de meules comtoises… Enfin, à Perpignan, Trivulce obtient une usure (+) supplémentaire.

Les sujets d’Isabelle et Ferdinand restent sur la défensive, hormis sur mer où Christophe Colomb atteint les Canaries après la perte d’un navire, validant ses 6 PV (Dé 9+2-6=5 colonne 6, merci la valeur 6 en mouvements !). Libérés des corsaires et de la révolte en « Ionian Sea », Il Gran Capitan désire reprendre la guerre contre les séides de Louis XII en Roussillon ou dans le Duché de Naples. Mais il est tributaire de la Flotte de Méditerranée, par conséquent, l’amiral des galères espagnols doit rejoindre les Baléares. Ce dernier se dirige sur Port Mahon mais non sans subir 30% de pertes en mer, oui un amiral de « remplacement » avec un 1 en manœuvre, ce n’est pas l’idéal, ça change de Colomb ! (Dé 10-1de manœuvre +1 pour la même mer traversée en colonne 2 sur la Table d’usure). Enfin, un 10 est tiré pour la lutte contre les corsaires, éliminant derechef les corsaires bretons qui infestaient la ZP España ». La garnison de Naples subit les restrictions dues au siège.

 

Galère vénitienne

Côté thalassocratique, la flotte en blocus sur Antalya poursuit sa mission, tandis que la Flotte (+) se scinde à nouveau en deux Détachements Navals : un se dirigeant sur Rhodes, l’autre rejoignant le port de Naxos en Ionie. Cette dernière province voit de plus, le général Bartolomeo d’Aviano réprimer la révolte grecque avec succès (Dé 6+2 de l’armée (-) +2 de manœuvre du général = 10, donc succès). La situation vénitienne se stabilise et la Sérénissime risque de se transformer en véritable poison pour l’alliance franco-turque.

Enfin, le Calife Al Ashraf Janbalat passe à l’offensive sur Damas, bien décidé à faire sauter le siège de la capitale syrienne. Le pacha turc Tarek ne s’en laisse pas compter et accepte le combat. La phase de feu ne donne rien puisqu’il n’y a pas d’artillerie, le choc est favorable aux mamelouks car le différentiel de choc lui est favorable (+3) et fait un7 colonne B soit 10%* de 120 points au premier jour. Le turc ne pouvant plus couvrir la ville de Damas à cause des pertes subies, ne voit pas l’intérêt de rester un second jour et lève le siège. Une retraite est effectuée à Encerlik et Angora avec une usure de 40% (Dé 7-1=6 soit 40% en colonne 7). +/- 1 PV. BAYEZID II remercie le pacha Tarek en lui coupant la tête.

 

Round 5 (janvier 1504 – juin 1504) :

 

Les Navigateurs et autres amiraux portugais ne font rien tout comme le général Harenguias dos Poissonao au Maroc où la révolte continue.

En Egypte, le sultan Bayezid II décide de dépenser sans compter, la première campagne multiple est lancée. 100 Ducats pour sauter à la gorge des mamelouks à Damas, envahir le Liban, couvrir Alep et entrer en territoire vénitien par Raguse ! Le Calife Al Ashraf Janbalat tente de retraiter avant combat face aux 80 000 ottomans en vain. La bataille de Tuglut Siphilis se conclue par une victoire turque (36 pertes et un moral contre 12 et un moral) les mamelouks évacuant le champ de bataille à la fin du 1er jour (+/- 1PV) et évitent l’usure (Dé5 – 5). Ils évitent de justesse la défaite majeure !

Le siège de Damas est entamé, une brèche est ouverte mais au bout du 3e jour, les turques craquent au moral. Le siège se poursuit donc avec un marqueur « brèche ». Beyrouth port sans blocus en montagne, forteresse de niveau 2 sans artillerie… logiquement, Ibrahim ne fait rien sur le 6 au Dé (-2-2-2=0). Enfin, à Raguse, Al Hazobrouki tire un 5 (-2-2-2+1+2=2) qui ne donne rien après le calcul des modificateurs.

« La Guerre, c’est pas facile » se dit Louis XII, il est habitué à piétiner devant les forteresses, le brave roi de France. Du coup, ben il piétine devant Naples la maudite ne faisant subir qu’une usure (-) à la cité désormais bloquée par la formidable flotte de galère française. Mantoue subit une usure (+) et Perpignan, rien…

Anecdote : le brave Gonneville en tournée d’inspection sur la côte bretonne tombe (sic) sur un bonnet rouge qu’il connaissait bien, celui du feu son comparse Vespucci, décidément les questions d’équilibre ne seraient-elles pas un mal français ?

Isabelle et Ferdinand continuent leur stratégie défensive, se contentant de faire revenir « Il Gran Capitan », Gonzalve de Cordoue, en Catalogne à travers la mer Méditerranées de l’Ouest et le golfe du Lion (2-1+2=3, colonne 2). Le Détachement naval en ZP Espagne rentre à Cadix.

Les vénitiens prennent le large : Un Détachement naval rapatrie l’armée de Bartolomeo d’Aviano à Venise, tandis que l’amiral Vincenzo Di Capello continue le blocus d’Antalya et qu’un troisième Détachement de galères embarque le Détachement Terrestre des Chevaliers pour Smyrne où il y obtient une usure (-), et le tout sans aucune usure navale ! La Sérénissime se réveille.

 

Lion de Saint Marc

 

Round 6 (juillet 1504 – décembre 1504) :

 

Le navigateur Diaz retourne au Cap, laissant 30% de sa flotte au fond de l’Océan Indien. Da Gama, reste à Goa et Cabral ne bouge pas de Lisbonne, ses navires trop peux nombreux pour reprendre la mer sans risque, les chantiers naval portugais vont devoir intensifier leur rythme de construction.

En Syrie, BAYEZID himself saute à la gorge du Calife égyptien, laissant 20 000 hommes pour le siège de Damas. Al Ashraf Janbalat tente de s’échapper, en vain. C’est une seconde bataille que se livre les deux souverains, cette fois en Judée : dès le premier jour de combat les mamelouks subissent 13 000 pertes ! Le Calife décide une retraite mais subit une usure et reperd 13 000 hommes ! C’est une catastrophe pour les forces des soldats-esclaves. Cette nouvelle défaite d’Al Boucheriia entraîne une situation préoccupante pour le Califat mamelouk, la phase militaire doit s’arrêter à tout prix. Le Calife paye lourdement son erreur d’être resté trop prêt de la force principale ottomane, il aurait dû se placer en Samarie afin d’avoir la forteresse d’Acre entre lui et son ennemi.

A Smyrne, les Chevaliers fraîchement débarqués voient débouler sur eux le Pacha Turgut et 20 000 hommes. A deux contre un, les rhodiens font front vaillamment faisant subir une perte de 10% un moral* aux turcs contre deux pertes le 1er jour. Le second jour, les turques subissent à nouveau un niveau de moral* et une perte contre 2. Les protagonistes ne voulant rien céder, un troisième jour de combat est décidé et après avoir subis 2 pertes chacun, c’est Turgut qui cède au moral et part en déroute (25%**) sur un 10 colonne B. Ce dernier subit 50% de pertes à l’usure et une nouvelle perte par la poursuite. Le Détachement Chevalier ne peut plus couvrir le port de Smyrne, n’ayant plus l’effectif suffisant. Il est par conséquent détruit n’ayant pas eu le temps de prendre le port turque et ne pouvant par conséquent rembarquer. Le round 6 était de trop se disent les vénéto-espagnols…

A Raguse, malgré le délestage des forces parties sur Smyrne, le pacha Elias décide un assaut avec ses 70 000 hommes. Deux jours de combats se soldent par une déroute turque : au premier jour le vénitien inflige 15%* contre 10% soit une perte de chaque côté au feu, rien et 5% de 39 points pour le vénitien soit 2 pertes turques au choc. Le second jour, le vénitien fait 20%* contre 10%* soit une perte de chaque côté, et 30%** contre 15%* au choc soit 12 pertes ottomane contres 11 vénitiennes. Elias craque donc au moral et se fait couper la tête sur ordre de son maître BAYEZID… et la troupe passe à Nis au Kosovo.

Deux pachas décapités, ils seront remplacés gratuitement à la phase de redéploiement.

A Damas, le siège piétine et ne donne rien sans l’appoint d’artillerie. Beyrouth subit une usure (-) et BAYEZID II himself fait subir un Dé 5 -2 (forteresse) -2 (port sans blocus) +1 (artillerie supérieure au niveau de la forteresse) +2 (artillerie double par rapport au niveau de la forteresse) soit 4, donc une usure (-) sur Acre.

Les opérations ottomanes sont globalement un succès, surtout en Egypte où le rouleau compresseur turque semble avancer inexorablement vers Le Caire, mais la Sérénissime République de Venise est une noix plus dure à casser que prévu et semble pleine de ressources.

Les français restent calmes et se contentent de continuer les sièges en cours. Une brèche est ouverte à Mantoue mais les assaillants sont repoussés, craquant au moral. Les forteresses vénitiennes sont imprenables dans cette guerre. Louis XII peux être dans une demie mesure, satisfait, car tous les sièges sont en usure (+), mais il veut plus, toujours plus ! A oui, un joli « 1 » est à noter sur le siège de Perpignan, cela faisait longtemps…

Vient le tour de l’anglais, Henri VII, très attaché à sa ville de Bath, s’adonne à ses passe-temps favoris entre réflexion philosophique sur la condition des gorges féminines et leur lien avec la sauce à la menthe ainsi que l’architecture navale.

Concernant l’Espagne et Venise, ce sixième jour risque d’être décisif. Isabelle décident de passer enfin à l’offensive, Cordoba étant désormais disponible, il est envoyé sur Trivulce afin de débloquer Perpignan et libérer le Roussillon de la présence française tandis que la Flotte de Méditerranée single vers Naples sous blocus des galères françaises, elle frôle la catastrophe en faisant une * à l’usure navale et s’en sort avec seulement 10%.

Le détachement français tente en vain de fuir, il subit la perte de 6 galère et 1 niveau de moral au premier jour contre 3 galères de perdues pour l’espagnol. Le français décide la retraite vers Toulon, le blocus naval de Naples est ainsi levé.

Dans les Pyrénées, Cordoba fonce sur Trivulce, ce dernier ne peut échapper à l’offensive et est contraint à la bataille du Pouilleux (15 septembre 1504) qui se solde par une défaite française.

 

Au feu un 10 pour +4 pour l’Espagne (+2) soit 30%** contre un 7 (5%*). Au choc 20%* sur un 5 (+3) et 5% (Dé 5). Soit 14 000 hommes perdus par la France contre 4 000 espingouins. Trivulce convulse à nouveau et rejoint Gaston de Foix en Languedoc après une poursuite lui coûtant 5 000 hommes. +/- 1 PV.

La garnison napolitaine subit à nouveau une usure (30 %) suite au siège.

Enfin, Venise ne fait pas grand-chose si ce n’est subir une forte usure au large de Smyrne, ce qui clos la phase militaire, puisqu’un 4 est tiré.

 

Bilan PV : Espagne 60, Portugal 28 (109 provisoires), Angleterre 15, Venise 15, France 9, Turquie 8.

 

Phase de redéploiement :

 

Les pays les plus prospères ayant obtenu un revenu brut en progression pendant deux tours d’affilé, voit leur Stabilité augmentée d’un niveau. A contrario, ceux ayant vu leur revenu brut baisser pendant la même période perde un niveau de Stabilité.

Par conséquent, le Portugal et l’Angleterre voient leur Stabilité augmenter, mais les lusitaniens reperdent un niveau à cause de la révolte de Tanger. La Turquie stagne ainsi que Venise et la France. L’Espagne baisse d’un niveau.

Les ottomans, fidèles à leur réputation, pillent allègrement les provinces dans lesquels ils sont présents, ce qui leurs rapportent 19 Ducats. Les français ne sont pas en reste à Mantoue et à Naples, et font de même, récoltants 21 Ducats.

Les corsaires barbaresques éliminent les flottes commerciales du Golfe du Lion au profit de leur suzerain turc qui touche ainsi 4 Ducats issus des 2 niveaux espagnols et 4 Ducats issus des 2 niveaux génois. La Sérénissime République de Gènes est bien décidée à contrer cette menace endémique et il semblerait qu’elle mandate Andréa Doria pour intervenir face à l’inertie de la France et de l’Espagne en matière de lutte contre la plaie barbaresque. De l’autre côté de la Méditerranée et en Mer Noire, ce sont les Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem et les vénitiens qui font mal aux flottes de commerces ottomanes, ces dernières sont éliminées de ces zones. Par conséquent, l’Empire Ottoman perd un niveau de Stabilité et les vénéto-espagnols récupèrent 4 et 2 ducats respectivement.

Les turques se voient contraint de lever les sièges de Beyrouth et Saint-Jean-d’Acre, n’y possédant pas d’usure (+), seul le pacha subit une usure de 10% sur les 20 000 hommes qu’il possède. Le siège de Damas perdure mais le sultan doit concéder 20% de pertes à l’usure des assiégeant (Dé 7 – 3 = 4 soit * Dé 2 = 20%). Le Sultan Bayezid II sauve ainsi sa campagne de 1500/1504. (-2 PV).

Les sièges de Mantoue et Naples se poursuivent, les assiégeants évitant l’usure, Louis XII et le Duc de Montpensier sont cependant inquiets de leur situation précaire en Italie, car les états italiens semblent de plus en plus hostiles à la présence française.

En Méditerranée orientale, l’amiral vénitien Vincenzo Di Capello doit abandonner le blocus du port Ottoman d’Antalya et rentre à Rhodes.

 

Phase de paix :

 

Les six états majeurs du jeu se trouvent à ce stade, à des niveaux différents en Stabilité. L’Angleterre en paix et bénéficiant d’un dynamisme de son revenu brut se trouve au niveau 3 ainsi que le Portugal, malgré l’imposition exceptionnelle de sa population. Les quatre autres nations en guerre se trouvent dans des situations plus précaires : l’Espagne et l’Empire Ottoman se retrouvent au niveau 1, l’un à cause de son revenu brut en baisse continue, l’autre à cause des corsaires Chevaliers. Enfin, la Sérénissime République de Venise et le royaume de France ferment la marche en se retrouvant au niveau 0.

Il convient donc pour nombre d’états, d’investir dans la remise à niveau de leur Stabilité. Cela, afin de permettre d’être en position favorable pendant cette phase de paix et avant les négociations qui arrivent.

Les mises sont effectuées et résolues. Finalement les protagonistes se retrouvent dans la situation suivante :

-          Niveau 3 pour l’Angleterre,

-          Niveau 2 pour la Turquie,

-          Niveau 1 de Stabilité pour la France, le Portugal et l’Espagne,

-          Niveau 0 pour Venise.

Les négociations de paix peuvent s’ouvrir. Bien évidemment la signature d’une paix entraînerait une progression de la Stabilité, la prolongation d’un conflit, l’inverse. Enfin, une paix séparée coûterait à celui qui la signe une perte de Stabilité de 2 niveaux. Les alliances vénéto-espagnole et franco-ottomane courant jusqu’en 1509… cela risque de compliquer la donne.

 

Un rectificatif au niveau des points de victoires est opéré. La Paix Blanche signée entre le Portugal et la Turquie leur a rapporté respectivement 1 PV, ce qui n’avait pas été appliqué. De plus, le contrôle des sultanats d’Oman et Aden entre 1492 et 1499 rapportent 8 PV à l’Empire Ottoman. Enfin, le contrôle du Califat Mamelouk rapporte 3 PV ce tour à Venise. De plus un impôt exceptionnel ne fait perdre qu’une Stabilité (Errata dans la l’extension de la règle).

 

Bilan PV : Espagne 61, Portugal 28 (109 provisoires), Venise 20, Turquie 17, Angleterre 15, France 9.

 

 


L’Empire Ottoman ouvre le bal en proposant à la République de Venise une Paix Formelle de niveau 1 que cette dernière accepte. Une indemnité de 30 Ducats est versée au Sultan, +/- 2 PV sont obtenus par les protagonistes. Bayezid, décide de rester en guerre face à l’Espagne honorant ainsi son alliance défensive avec Louis XII. La Turquie et Venise obtiennent un niveau de Stabilité pour la paix signée au Traité d’Anlkü Lüllü le 03 novembre 1504. Venise risque cependant de se voir infliger la nullité de son gain de Stabilité et d’en perdre deux si cela se conclue par une Paix Séparée à l’issue de toutes les négociations de paix.

Les représentants du royaume capétien signent quant à eux, le Traité du Batardo le même jour, avec les plénipotentiaires de Venise pour les mêmes conséquences. Une indemnité de 30 Ducats est versée à Louis XII, +/- 2 PV sont obtenus par les protagonistes. La France ne fait aucune ouverture au royaume d’Espagne, et il semble qu’elle ne révise ses prétentions sur Naples. La Première Guerre d’Italie s’achemine vers une prolongation du conflit.

En effet, Ferdinand et Isabelle n’arrivent pas à trouver un compromis avec Louis XII et par conséquent, l’état de guerre se poursuit entre les deux royaumes, entraînant une perte de Stabilité d’un niveau pour ces derniers et de deux niveaux pour la Cité des Doges.

Les personnages suivants disparaissent : Colomb et Diaz. Apparaissent le navigateur espagnol Solis et son compatriote conquistador Léon. Le navigateur français Verazzano et l’amiral turc Barberousse qui peut également être utilisé avec les corsaires d’Al Djazir. Deux pachas apparaissent afin de remplacer les décapités : Ismaël et Israf.

Les niveaux de Stabilités sont ajustés.

Il n’y a pas encore d’inflation

Les Points de victoires sont actualisés.

 

Bilan PV : Espagne 61, Portugal 30 (109 provisoires), Turquie 21, Angleterre 18, Venise 14, France 12.

 

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