Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les figurines du Prince Fafa
28 juillet 2019

Courbevion

Aujourd'hui, un compte-rendu d'une partie sympa effectuée il y a deux ans, bon les images proviennent de mon ancien téléphone, vous excuserez donc le manque de netteté. Bonne lecture.

 

La bataille de Courbevion (Sparte contre Athènes)

Compte rendu du 10 au 25 -10-2017, règle De Sumer à Constantinople

En ce  lundi historique, les armées respectives de Sparte et Athènes se rencontrèrent dans la vallée de Courbevion. Le roi de Sparte Artas avait décidé d’effectuer une « descente » en Attique afin de remplir ses greniers vides, suite à une mauvaise saison et d’une grève des messéniens.

Sparte : Aile gauche de 2 hoplites de la gardes, 3 hilotes, 2 cavaleries, 2 crétois. Centre de 4 hoplites spartiates et 2 javeliniers. Aile droite 4 hoplites spartiates et 3 javeliniers.

Athènes : Aile droite de 2 hoplites, 2 peltastes, 1 cavalerie, 2 infanterie légères. Aile gauche, idem. Centre de 8 phalanges (en deux corps) et 1 cavalerie scythe plus 4 javeliniers.

Le terrain était des plus favorable à Sparte, le vil lacédémonien ayant réussi à placer son armée de manière à occuper facilement un terrain défensif composé de collines et terrains difficiles proches de sa ligne. L’armée du stratège Fabricos, plus nombreuse s’étalait, magnifique face à ces obstacles, bien décidée à trouver la faille.

20171011_11471220171011_114657

 

20171011_132109

20171011_132215

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Acte I

Athèniens 20171011_114640                                                      Spartiates

Les premiers tours virent les deux armées opérer leurs mouvements, enfin surtout les  mouvements spartiates… car du côté d’Athènes les dés d’activations furent plutôt rares. Le lâche mais véloce achaïen prit rapidement position sur les collines couvrant son front ainsi que le terrain difficile occupant son aile gauche. Evidemment la peur en son ventre l’incitait à se réfugier et attendre au sommet de ces excroissances protectrices.

Acte II

 20171012_095016                                                                                     Spartiates

Les troisième et quatrième tours en ce mardi virent les protagonistes avancer lentement, n’ayant pas la main heureuse pour activer leurs corps. Nous pouvons cependant noter une tentative avortée de passage entre les corps spartiates de la cavalerie légère attique, un transfert de la cavalerie d’élite spartiate de son aile gauche au centre, ainsi qu’une approche presque timorée des ailes athéniennes.

Sixième tour

Les premiers tirs firent plutôt mouche côté lacédémonien car les archers scythes, célèbres mercenaires de la mère des démocraties s’approchaient afin de passer entre l’aile droite et le centre spartiate… en vain… Ils furent repoussés en laissant la moitié de leurs effectifs sur le terrain. Une unité de jeunes éphèbes athéniens fut également dispersée et annihilée par son trop grand empressement à… prendre la fuite  (six jets de recul, donc avec un total de 24 et un  seuil de dispersion dépassé on obtient un retrait de table) !

 

La cavalerie spartiate fut cependant repoussée derrière sa ligne suite aux multiples tirs réussis des jeunes athéniens (un !).

Acte III

 20171012_130831

20171012_140443[1]

   

 

 

 

 

 

Les cinquième et sixième tours furent consacrés essentiellement en échanges de tirs qui résultèrent en une annihilation des éphèbes athéniens. En effet, ce fut la répétition des éditions précédentes, à savoir,  de multiples touches lacédémoniennes, des répliquent timides des jeunots tout nus et de gros dés de ces derniers pour se disperser ! Résultats à la fin du sixième tour : 10 plaquettes de légers dans leurs pénates sans aucune perte adverse !

 20171012_142724[2]

                    Phalanges du corps central athénien et reliquat de légers repoussés derrières

Les mouvements furent réduits quasiment à néant pour la Grande thalassocratie puisque en deux tours, à peine trois ordres passèrent ! Les magistrats de la Boulè présents décidèrent d’écarteler sur le champ de bataille même leur collègue responsable de l’entraînement des unités légères !

Une rumeur courue sur le champ de bataille comme quoi les lacédémoniens furent « fortement désappointés » : le spectacle des jeunes éphèbes athéniens  tournant cour et laissant une vallée déserte entraîna un fou rire généralisé des lignes artasiennes…

Trois évènements à noter seulement concernant les mouvements des deux protagonistes de ce jeudi : la cavalerie d’élite spartiate continuait ses vas et viens « aile gauche – centre » et « centre - aile gauche » tandis que la cavalerie athénienne de l’aile gauche repoussait des javeliniers ennemis sur la colline. Enfin, seule l’aile droite athénienne arriva à effectuer des mouvements à peu près efficaces et à se positionner  correctement, un bémol, l’inefficacité crasse des légers de l’Attique face aux hilotes accrochés comme des puces sur un chien à leur terrain difficile, au moins 15 tirs sans succès ! Déprimant !

Cinquième tourAile droite athénienne De Nathanaëlos et Hilotes spartiates du roi Artas de dos

Acte IV

Le septième tour, et oui déjà le septième -  vu la vélocité des troupes dans cette confrontation -  s’annonçait intéressant. Le lâche lacédémonien descendrait-il de ses collines pour affronter comme un homme son valeureux adversaire, les hilotes accrochés à son aile gauche laisseraient-ils derrière eux la protection du terrain difficile, les homoïoï de l’aile droite tenteraient-ils quelque chose ? « Mystère et boule de chèvre », le voile s’apprêtait à être déchiré en ce vendredi par le roi Artas de Lacédémone, tititinn ! 

Tout débuta par une phase de tir des plus classique : dés chanceux spartiates qui éliminent deux plaquettes, foireux athéniens avec reculs en pagailles mais cette fois, miraculeusement, sans dispersion.

Le roi Artas se joignit alors à sa cavalerie d’élite et lui ordonna une charge sur son homologue athénienne, deux fois moins nombreuse, la situation nécessitait une esquive qui fut brillamment conduite par Aminas.

Tour 7 charge ratéeTour 7 1er round

 

 

 

                                               1erround                                                                                                                                          poursuite, 2e round   

 tour 7 2e round

Cependant, intelligemment, le roi convertit cette brillante charge sur une unité de peltastes attiques qui ne résista pas au choc en deux rounds, trois plaquettes furent éliminées contre une, un test fut effectué pour voir si blessure il y avait, Artas en sortit indemne. Son intervention (+ deux dés aggravant la poursuite pour le deuxième round) fut décisive mais risquée.

Les hilotes, décidèrent de sortirent quant à eux de leur position avantageuse dans le terrain difficile pour se joindre à l’attaque de la cavalerie lacédémonienne, échec de la tentative.

Bref, belle intervention spartiate sur son aile gauche, plutôt couillue avec le roi lui-même dans la mêlée.

La réplique thalassocratique fut magnifique. Nathanaëlos, commandant de l’aile droite, décida de dégager celle-ci en déclarant une charge par initiative avec sa cavalerie, le spartiate esquiva mais devint désordre sur ses deux unités ! Voulant parachever l’ouvrage le général athénien envoya un ordre à son unité de peltastes restante, et fit :

Tour 7 charge ratée         Un magnifique DOUBLE SIX ! Désespérant !

Sur le centre rien ne bougea, les tirs spartiates se perdant dans les hoplon et doris athéniens, les mouvements se réduisant à rien.

Enfin, de son côté, Aminas continua avec succès sa manœuvre de contournement de l’aile droite spartiate. Depuis le début de la partie ce brave petit était le plus doué de la famille Attique avec un ratio de dés de manœuvre plus efficace que ses confrères… ce qui n’était pas difficile j’en conviens.                                                                

Acte V                                                                                                                              

Spartiates    

20171012_140214[1]

Athéniens

Après un petit week-end exceptionnellement ensoleillé, nous nous retrouvons en ce lundi midi pour un huitième tour agité.

La phase de tirs spartiates fut sans conséquences.

Pour la mêlée, le lacédémonien commença les hostilités par une charge de cavalerie sur son homologue, les hilotes étant à trois contre un se ruèrent quant à eux, sur les peltastes imprudemment avancés à cause de leur retentissant échec du tour précédent.

Et le résultat fut digne de l’Acte IV, une prise de dos magistrale de la cavalerie due à un 6 à l’esquive ! Hadès n’était pas en notre faveur, depuis le début nous étions maudits !

Tour 7 fin combat

 Annihilation…

Evidemment, de son côté, le peltaste fut submergé mais se défendit comme un lion éliminant deux plaquettes d’hilotes. Ces derniers  firent la différence grâce à leurs soutiens permettant une poursuite de 4 centimètres et son bonus attenant.

Au total une perte de 15 points face à 4, misérable… et une aile droite thalassocratique en moral aggravé deux ! Par conséquent les cinq plaquettes d’infanterie légères du corps rejoignirent leurs homologues éphèbes hors tables… pathétique. Nathanaëlos avait la tête au fond de l’amphore.

 

Après ce coup au moral athénien, Fabricos para au plus pressé à droite en liant ses phalanges alliées restantes au corps central.

Fabricos et Bourros de Chalcidique, de leur côté alignèrent leurs phalanges au même niveau, les éphèbes, derniers survivants, chargèrent pour dégager du léger péloponnésien. Un choc magistral se profilait à l’horizon.

Huitième tour DéblayageHuitième tour(1)

 

 

 

 

 

 

 

 

A gauche, Aminas continua ses mouvements de contournements pour flanquer les phalanges spartiates, plaçant par ailleurs sa cavalerie presque dans le dos de la ligne ennemie. L’aile gauche athénienne trépignait d’impatience, attendant son heure.

 

Huitième tour Aile Gauche (2)Huitième tour aile gauche bis

 

                                                                                              

 

Phalanges de brun de l’aile droite spartiate de brun en mauvaise  posture

                                                                        Superbes peltastes athéniens d’Aminas

Acte VI

En ce mercredi jour des enfants, nous étions motivés. Le spartiate commença ce neuvième tour en « foirant » l’ensemble – ou presque – de ces dés d’activations obligeant ses hilotes au recul étant de base en moral aggravé 1, il recula par conséquent se cavalerie aussi. Nathanaëlos s’en trouva rassuré, étant isolé au milieu de ses hoplites alliés, seuls survivants des exploits de son homologue spartiate.

20171018_132115

 

20171018_130832

 

 

 

 

 

 

Au centre, les homoïoi avancèrent peu et sur l’aile droite lacédémonienne les tirs firent légèrement reculer peltastes et cavaliers thalassocratiques, une plaquette de phalangites du corps de Fabricos fut cependant éliminée par les crétois qui firent 4 touches sur 6 ! 2 sauvegardes ne suffirent donc pas…

La phase athénienne vit l’avance d’Aminas sur la gauche, confortée par un nouveau recul adverse.

Au centre une charge fut déclenchée sur les crétois de brun (non, de rouge vêtus en fait) et à droite Aminas continua ses approches contre l’aile adverse, subissant un recul au tir très discuté.  Aminas déclencha par ailleurs une charge avec son groupe de phalanges alliées sur les javeliniers face à lui, lui permettant de bouger pour une fois d’un mouvement complet cette infanterie esseulée depuis le début du jeu. Enfin il scinda son groupe de peltastes, afin de gêner au maximum son vis-à-vis.

Le tour neuf étant passé assez rapidement, le dixième fut poursuivi dans la foulée. La panse bien remplie par ses raviolis, le roi Artas décida un basculement de sa cavalerie qui repassa lâchement derrière le terrain difficile ! La digestion aérophagique sans doute. Au centre, rien de transcendant.

20171018_141313

                                                      Cavalerie d’élite spartiate               

Sur l’aile gauche achaïenne une gêne de plus en plus forte se faisait toutefois sentir face à l’écartèlement engendré par les superbes manœuvres athéniennes.

Les tirs spartiates firent à nouveau mouche, une plaquette en moins pour une phalange du corps de Fabricos, 5 touches sur 6 par ces p… de crétois ! Ahurissant !

Quand Fabricos le Grand vit son tour arriver, il lança immédiatement en avant Nathanaëlos qui se forma en ligne à la troisième activation afin de mieux couvrir l’aile droite de l’armée avec ses phalanges en moral aggravé. Il aurait bien chargé les merdasses hilotiques mais était un « chouïa » trop court… Zarma !

20171018_141319                                                            

Fabricos et Bourros de Chalcidique avancèrent peu, tandis qu’Aminas « la force tranquille » prit à nouveau l’initiative de charger les javeliniers face à ses phalanges puis, fit un magnifique mouvement sur le flanc d’un groupe de phalanges spartiates avec ses peltastes. Sa patience serait-elle bientôt récompensée ?

20171018_140125

Charge qui eut pu être, la distance manquant pour la phalange de gauche, il fut décidé de se placer en ligne, une attaque avec une unique phalange étant par trop aléatoire. Tant pis pour Nathanaëlos le couillut et sa troisième activation ! Ce sera un changement de formation en ligne au lieu d’une charge.

Acte VII

L’Acte sept allait-il enfin voir une action décisive ? Les protagonistes étaient en droit de l’espérer. Les hommes de la cité lacédémonienne semblaient plutôt timorés, il est vrai que la gloire de Sparte était derrière elle et aujourd’hui les homoioi étaient plus des « fin de race » que les héros doriens des temps anciens. Leur pusillanimité au centre du front était déplaisante au stratège Fabricos qui ne comptait cependant pas agir impétueusement - comme souvent il lui avait était reproché par le passé - d’aucun dirons expérience, d’autres sagesse, peut-être les deux ?  

Le spartiate, à son habitude eut une main heureuse, son corps principal sous le roi Artas lui-même opéra un recul dans le terrain difficile avec les ilotes, se mettant à l’abri des hoplites ennemis. La cavalerie continua son mouvement derrière les lignes et la Garde resta lâchement plantée sur sa colline.  Au centre, un mouvement en avant fut opéré afin de regrouper les phalanges en une masse mais pas suffisamment pour aller au contact. A la droite spartiate, les phalanges ne purent bouger, les ordres ne passèrent pas.

La phase de tirs ne vit pas de succès, statu quo, pour une fois !

Vint le tour athénien… tous les espoirs était permis ! Par initiative, une charge des peltastes fut déclarée sur l’aile gauche d’Aminas, les frondeurs firent de même sur les javeliners, tout cela semblait de bonne augure, la cavalerie rata cependant son ordre, damned ! Les phalanges se trouvèrent donc contraintes à un minable 3 centimètres d’avance une nouvelle fois. La cavalerie aurait dû charger les légers par initiative, une erreur gênante que le général attique admit et paya plus tard.

Et voilà, encore des tirs de brun des «tchiots bruns» (couleur traditionnelle des tuniques spartiates)

Au centre, plein d’espoir, Fabricos et Bourros firent rouler les dés… rien, nada, walou, queutchi ! Veulent pas y aller ! Cette situation était d’autant plus fâcheuse que de forts espoirs avaient été fondés sur la réussite du centre, grosse déception, car il y avait supériorité numérique, Arghh ! Pas bon. A droite, Nathanaëlos se plaça devant le terrain difficile et stoppa, ne pouvant y entrer.

Les tirs crétois tombèrent à côtés, par contre une plaquette de notre cavalerie fut détruite par les javeliniers achaïens ! Ça continuait… Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre se dit Aminas !

La phase de mêlée vit l’attaque de flanc de la phalange spartiate par les peltastes tourner court, c’est dur à cuire l’homoioi ! L’attaque se soldat par la perte d’une plaquette de la vaillante unité athénienne.

 20171023_132715

Le peltaste perdit une plaquette au 1er round et dut reculer de 4 centimètres ! Bref pour attaquer du spartiate faut y aller de flanc et de face aussi pour faire quelque chose, sinon, c’est l’échec. Tu t’escrimes à manœuvrer comme un Dieu (de l’Olympe) et voilà le résultat !

Acte VIII

Le onzième tour commença donc, et il faut l’avouer, Fabricos commençait à désespérer des Dieux, son aile droite était en moral aggravé 2, son aile gauche en moral aggravé 1, les pertes s’accumulaient de plus en plus sans résultat.

La phase de tir ne donna pas grand-chose, mais cette fois, ce que craignaient les athéniens advint, la masse spartiate se mit en marche et alla au contact au troisième mouvement, ouch ! Cela ferait mal : 32 dés à subir contre 8 !

20171024_093031Avant

20171024_094728Après

Huit plaquettes envolées contre deux ! Le spartiate se réorganise mais attention, il y a du monde sur les flancs.

En trois round, l’affaire était entendue, le groupe de phalange de Bourros explosa à l’impact du titan lacédémonien, résultat : huit plaquettes d’hoplites « at patres » contre deux.

Evidemment, le corps principal passa derechef en moral aggravé 1, cela n’était en soit pas gênant, les phalanges athéniennes étant en ténacité 1, mais entraînait la disparition totale de l’infanterie légère athénienne au centre. Au vu de la main plutôt calamiteuse de Fabricos depuis la genèse de cette partie, des sacrifices furent effectués à la gloire d’Harès au beau milieu du champ de bataille ! Un bœuf fut alors désigné, le bovin baptisé « Sébastos le boudiné » fut immédiatement égorgé, son gros corps gras et ventripotent démembré et donné en libation aux troupes.

L’aile gauche achaïenne ne bougea quasiment pas hormis la cavalerie, l’aile droite entama une timide avance vers l’aile ennemie.

Le huitième tour athénien s’annonçait… stressant, la masse lacédémonienne enfoncée au centre pouvait être prise de flanc. En effet, deux groupes de deux phalanges se trouvaient sur chaque aile des homoioï, une charge de flanc pouvait être dévastatrice et les athéniens redoublèrent de prières et sacrifices avant les lancer de dés fatidiques. Trois activations étaient nécessaires au succès à droite comme à gauche du magma spartiate… Un peu beaucoup se disaient Bourros et Aminas, surtout à proximité de l’ennemi ! La tension était à son comble.

Et patatra, de chaque côté un beau 9 ! Magnifique ! Donc, rien du tout, échec total. Là, cela sentait le sapin.

20171024_094806

La phase de tirs entraîna au surplus une désorganisation de Fabricos, les crétois étant à nouveau de vrais poisons, faisant glisser Fabricos vers Bourros de Chalcidique…

Acte IX

Artas, baptisé affectueusement « la grosse moule » par ses semblables sentait le doux parfum de la victoire effleurer ses naseaux. Il décida par conséquent de faire donner la Garde, cchhhaaarrrggezz ! « Bing » sur les deux phalanges de Fabricos au centre droit. Allez six plaquettes contre deux chez Hadès, Dieu des enfers. Zou ! Le corps principal thalassocratique avait fondu de moitié !

An centre, deux phalanges spartiates du magma se retournèrent, les deux autres se précipitèrent sur les phalanges d’Aminas au second mouvement, ce dernier risquait la sortie de l’aile sur cette confrontation : quatre plaquettes d’hoplites alliés contre rien ! Encore une perte et c’est Aminas qui rentrait chez lui… la fin était proche pour la cité démocratique.

Le tour de Fabricos arriva, le moral dans les chaussettes, le stratège pensait à jeter l’éponge, de toute manière, l’affaire était entendue et le différentiel de pertes, colossal et humiliant. Le chef athénien était décidé à annoncer la retraite à l’intérieur des longs murs à la fin de son tour afin de sauver ce qui pouvait encore l’être.                                                          

20171024_130352 Ce qu’il reste de Nathanaëlos       

Aminas, pour la gloire décida de s’empaler sur ses vis-à-vis et mourir honorablement, son vœu fut immédiatement exaucé, l’aile gauche partit en déroute.

20171025_094135

A droite, Nathanaëlos désolidarisa son groupe et se plaça complètement face au terrain difficile.

Au centre, les deux groupes restant n’arrivèrent pas à s’extirper de la nasse et l’hallali allez sonner.

Tour X

20171025_134719Qu’est-ce qu’on fait chef ?

 

Nous nous passerons de commentaire pour ce tour, la lassitude sans doute, l’image étant parlante à elle seule.

Conclusion :

Un retour sur table jouissif, pas mal d’erreurs mais bon, après presque huit ans, les protagonistes étaient fort rouillés. Une constante : la chance spartiate comme avant, à mon grand désespoir. De mon côté ce retour à DSC fut des plus malchanceux quant aux effetx du hasard des dés, mais le plaisir de voir les figurines sorties de leur retraite métallique fut bien présent.

Ludiquement vôtre,

Fabricos du Pirée, reporter sans frontière.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Merci Phil, j'en posterais d'autres alors !
Répondre
P
Excellent compte rendu ! Je ne suis pourtant pas très porté sur les antiquités mais la j ai lu le commentaire jusqu au bout.
Répondre
P
L'athénien, le grec, le macédonien ne sont pas des taf..... c'est juste une question culturelle, ou de position.
Répondre
T
Ca a courbé le fion sevère à Courbevion... une vraie bande de tafioles en hoplon
Répondre
Les figurines du Prince Fafa
  • Consacré à la peinture de figurines en plomb historiques, ce blog a la vocation de faire découvrir l'histoire militaire, les jeux de stratégies et les armées qui constituent ma collection.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité